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  • dimanche, avril 24, 2022

    RAMPAGE (BRAD PEYTON)

    Va t'on voter aujourd'hui, le 24 avril 2022, pour élire le président de la république ? En tous cas, voici le résumé télévisé de l'évènement : sur la moitié des chaînes, une discussion absolument passionnante sur le résultat et sa décomposition par régions ; sur l'autre moitié, des films totalement nuls, tels que par exemple Du mou dans la gâchetteLes Tuche 2White House Down, et même sur ARTE, Les demoiselles de Rochefort... Incroyable, non ?

    Bref, il fallut attendre 23h30 pour découvrir Rampage sur TFX, un film de 2018 d'un canadien comparable à David Cronenberg, Brad Peyton, avec l'acteur très connu Dwayne Johnson, qui nous offre sur son DVD une image bien typique de lui-même et de l'œuvre :

    En tous cas, c'était vraiment excellent, et ceci m'a bien sûr fait penser aux trois premiers épisodes de Star Wars de George Lucas (de 1999 à 2005), mais surtout à Last Stand (2013) de Jee-Woon Kim, premier réalisateur sud-coréen à travailler aux USA avec des acteurs célèbres - dont le mieux placé est bien sûr Arnold Schwarzenegger :
    Pour tout dire, Rampage ne s'axe pas du tout vers des personnalités à double tranchant, pas plus que vers une histoire compliquée... Au départ, il s'agit surtout du primatologue Davis Okoye (Dwayne Johnson) et de son gorille George, alliés par une grande amitié, et soutenus par une sorte de langage de signes très éloquent :
    Mais petit à petit, il se trouve rallié par le Dr Kate Caldwell (Naomie Harris), qui est grandement préoccupée par les avatars du système CRISPR (qui existe réellement), et son usage de l'ADN à des fins totalement militaires : 
    Si l'on veut absolument compléter la liste des gentils, on termine avec Harvey Russell (Jeffrey Dean Morgan), agent de l'OGA (Other Governement Agency), qui au départ se montre un peu réticent envers tous les deux, mais qui ne tarde pas à changer d'avis :
    Maintenant, il va de soi qu'il est essentiel de présenter les méchants, à commencer par Claire Wyden (Malin Akerman), responsable du système CRISPR, et surtout coupable de toutes ses recherches génétiques, qui vont bientôt entraîner la dégradation des animaux, quels qu'ils soient : 
    Il y a également son mari, Brett Wyden (Jake Lacy), mais celui-ci se révèle totalement incompétent, obéissant au moindre de ses ordres, sans en demander la plus petite explication :
    Bref, un couple qui va assez mal, comme le montre clairement cette photo :
    Peut-on maintenant commencer le film ? Je vous en prie... Au départ, on ne voit que Davis Okoye s'occuper avec attention de George, pour le plus grand plaisir de celui-ci :
    Mais très vite, se pointe le Dr Kate Caldwell, qui n'a pour l'instant que des mauvaises nouvelles à lui annoncer... Notamment l'existence d'un code génétique secret, qui vise à développer la taille et les instincts primitifs des animaux : 
    Au début, Davis Okoye le prend plutôt assez mal, surtout lorsqu'il constate que son singe est également touché... Mais il ne tarde pas à comprendre à quel point ceci peut être grave, et se rapproche - toute proportions gardées - du docteur en question, la seule selon lui à être capable de résoudre le problème :
    Sauf que celui-ci se révèle être bien plus important que ce à quoi on avait pensé au départ, non seulement dans le comportement de George (splendides effets spéciaux dus à Weta Digital) :
    Mais aussi sur les mœurs particulièrement féroces du loup et du crocodile, qui se montrent encore plus violents - et grands - que les originaux, lesquels ne s'avéraient déjà pas fort tendres :
    Ceci a été tourné sur un plateau de 12 hectares qui reproduisait le centre-ville de Chicago, le tout accompagné de vues réelles et des effets numériques de Weta Digital, et que vous soyez client ou pas, c'est totalement hallucinant, meilleure preuve dans cet extrait de 5 minutes :
    Hélas, dans un premier temps, tout se dégrade au fur et à mesure, laissant Davis Okoye et le Dr Kate Caldwell totalement désemparés face à tout ce qui les attend :
    En fait, le seul qui semble vaguement au-dessus de tout cela, c'est l'agent de l'OGA Harvey Russell avec lequel discute Davis Okoye :
    Car tout se développe en suivant un schéma très précis, et qui va au cours du film encore se dégrader davantage, ne laissant plus rien en place :
    Même pas les hélicoptères, qui sont dévorés tranquillement par les crocodiles - à part Davis Okoye, qui semble prêt à tout pour sauver son singe George, et n'a pas grand chose à craindre :
    Même pour ce dernier, cependant, c'est très difficile de s'en sortir - mais évidemment, on y parvient toujours, comme c'était déjà le cas dans Last Stand de Jee-Woon Kim - surtout compte tenu de la grande bêtise des militaires, particulièrement du général, qui se livre à une attaque aérienne disproportionnée :
    D'ailleurs, de même que dans ce film, les choses sont faites avec un certain sens de l'humour, ce qui n'enlève rien, n'est-ce pas ? Il est inutile que je poursuivre davantage la narration, vu que tout se passe - à peu près - comme prévu, les méchants sont morts tous les deux, Claire Wyden en prime dévoré par un crocodile... Alors bien sûr, on a les phases critiques qui approchent de plus en plus :
    Mais les bons vont terminer ce combat de la façon la plus élégante possible, renvoyant le crocodile d'où il vient, et s'entendant désormais très bien - ce qui ne veut pas dire une relation autre qu'amicale entre Davis et Kate :
    Vous voulez que je vous dise : ça m'a tout simplement fait très plaisir, le soir des élections, de voir AU MOINS quelque chose à la télévision, et qui plus est de très efficace, magistralement réalisé, avec en outre un sens de l'humour qui ne fait jamais de mal...  Meilleure preuve ici, où l'on voit Brad Peyton, Naomie Harris, Dwayne Johnson et Malin Akerman présenter leur film avec un enthousiasme bien sensible :
    Allez, juste pour la route, le trailer qui convient, très court mais bien parlant :
    Allez-y, laissez un commentaire, cela ne me gênera pas du tout !

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    mercredi, avril 20, 2022

    A DANGEROUS METHOD (DAVID CRONENBERG)

    Pour une fois, je dois le préciser : A Dangerous Method (2011) est le plus mauvais film que je n'ai jamais vu de David Cronenberg, et à part Spider (2002), je crois qu'on aurait beaucoup de mal à le regarder, comparé à ses œuvres précédentes, ou même suivantes, tels que Cosmopolis (2012) ou Maps to the Stars (2014). Pourtant, cet Opus est basé pour une fois sur une histoire absolument authentique, celle du psychanalyste Carl Gustav Jung (1875-1961), et reprend mot pour mot la pièce écrite par Christopher Hampton la même année.

    Tout ceci commence à Zürich, en août 1904 dans la clinique Burghölzli, où l'on voit l'hystérique Sabina Spielrein (Keira Knightley) se faire brutalement interner :

    Et bien sûr, dès le début, on a face à elle le prometteur médecin psychiatre Carl Jung (Michael Fassbender), grand lecteur de L'Interprétation des rêves de Sigmund Freud, et qui ne la décourage pas du tout :
    Pourtant, cela ne se révèle pas bien, notamment avec les allusions de Sabina Spielrein, dont on ne sait pas trop quoi penser :
    C'est à ce moment que l'on découvre la femme de Carl Jung, Emma Rauschenbach (Sarah Gadon), qui non seulement lui apporte un réel amour, mais aussi énormément d'argent, ce qui va désormais le placer définitivement à l'abri du moindre besoin :
    Sabina Spielrein, pas encore très bien remise de son hystérie, traverse en ce moment différents aspects de sa personnalité, que ceci aille du mal absolu :
    Jusqu'à un épisode bien meilleur, avec lequel Carl Jung est parfaitement d'accord :
    Ce qui les poussent à devenir plus que professeur et élève, mais véritables amants, Sabina Spielrein se montrant cette fois-ci sous un jour bien plus calme :
    Deux ans plus tard, en 1906 à Vienne, Carl Jung rencontre enfin l'homme qu'il admirait le plus de toute son existence, Sigmund Freud (Viggo Mortensen, qui a déjà joué deux fois pour lui, à la fois dans A History of Violence et Les Promesses de l'ombre) :
    Si vous voulez tout savoir, il s'agit du moment précis où le film, jusqu'alors à peu près convenable, se glisse vers une sorte de répétition de scènes vaguement semblables, le tout entretenu par une musique vraiment ratée de Howard Shore - ce qui est pourtant rare chez lui, d'habitude.
    A ceci s'ajoute le fait que les trois acteurs sont relativement mauvais, Michael Fassbender, Viggo Mortensen (beaucoup moins bon que dans Les Promesses de l'ombre), et surtout Keira Knightley, dont la façon de jouer hystérique au tout début pèse de plus en plus sur l'ambiance générale, que celle-ci soit frustrante :
    Ou au contraire plutôt positive :
    Heureusement, c'est à ce moment que David Cronenberg casse un peu l'ambiance générale, en faisant se présenter comme futur patient Otto Gross (Vincent Cassel), un docteur déjà très atteint par le côté marginal et toxicomane de sa vie chaotique :
    Ceci s'est réellement produit, autour de 1908, et Otto Gross a fini par s'enfuir le plus vite possible, non sans avoir donné à Carl Jung son opinion sur les femmes et la fidélité ;
    Hélas, le film revient vite à son concept de base, Sabina Spielrein - cette fois en train de passer son diplôme de médecine - et Carl Jung de plus en plus amoureux d'elle :
    Le tout illustré par des fantasmes de plus en plus réalistes, bien que Carl Jung soit toujours très attaché à sa propre femme :
    Et qui se livre à ce qu'on pourrait nommer sa dernière réflexion :
    Dès lors, nous nous embarquons vers une fin sans cesse alternative, qui passe sans cesse sur les convictions de Sabina Spielrein - qui joue, rappelons-le, d'une façon quasiment répétitive :
    Ainsi que par leur voyage, tous ensemble, vers New York :
    Cela pourrait à peu près passer, si nous était vraiment expliqué les différentes convictions des trois... Mais ce n'est pas du tout le cas, et si l'on ne connait pas au préalable les profondes divergences entre Sigmund Freud et Carl Jung, impossible de l'apprendre ici :
    Emma Jung a beau nous livrer sa propre conviction des faits, cela ne nous apprend pas grand chose de plus - hormis le fait qu'eux deux vécurent toujours ensemble, jusqu'à sa mort en 1955 :

    Bref, un film totalement inutile (à mes yeux, en tous cas), doté d'une musique très ennuyeuse, et d'acteurs qui ne jouent pas comme d'habitude d'une façon excellente, mais plutôt en mode répétitif et inchangé que nous sommes peu habitués à voir... Je vous laisse néanmoins le seul trailer que j'ai trouvé, qui vous donnera je crois une bonne idée de la question :

    Cela remet-il en cause l'idée que je me fais de David Cronenberg ? Certes non ! Car à part ce film et Spider, je les ai quasiment tous adorés, comme vous en avez la meilleure preuve sur ce site, de Chromosome 3 (1979) jusqu'à Les Promesses de l'ombre (2007)... Sans en oublier une dizaine au passage, mais je compte sur vous pour y laisser des commentaires, bien sûr !

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    samedi, avril 16, 2022

    EASTERN PROMISES (DAVID CRONENBERG)

    Daté de 2007, surmontant A History of Violence (2005), et le très étrange Spider (2002), ce film - au titre français Les Promesses de l'ombre - est le premier à être tourné hors des Etats-Unis, en l'occurrence à Londres en Angleterre. Peut-être faut-il y voir l'importance de cette ville en matière d'immigration, qui se révèle particulièrement forte, et aussi dans le choix des acteurs, pour une fois presque tous originaires de pays différents (je les mentionnerai entre parenthèses).

    Le film démarre par une scène très violente, où l'on distingue à peine le russe Kirill (Vincent Cassel, un français), en train d'assassiner quelqu'un qui vient se faire coiffer dans la boutique d'Azim (Mina E. Mina, un égyptien) :

    Aussitôt suivi par la mort de la jeune prostituée russe de 15 ans, Tatiana (Sarah-Jeanne Labrosse, une canadienne), qui ne laisse que son carnet de notes, et sa propre fille sur le point de naître, encore  miraculeusement vivante  :
    Qui va la mettre au monde ? Une autre russe, Anna Khitrova (Naomi Watts, une anglaise), qui va jouer dans toute l'œuvre un rôle fondamental, peut-être le seul à être dépourvu d'ambivalence et de mensonges perpétuels :
    On le découvre assez vite, car même si elle parle couramment le russe, elle ne le lit pas bien, et propose donc la traduction du carnet de notes de la jeune fille au célèbre patron de restaurant russe, Semyon (Armin Mueller-Stahl, un allemand) :
    Même s'il a l'air réticent dans un premier temps, il va finalement se consacrer à cette traduction, quel que soit l'énergie que cela lui coûte... Pendant ce temps, Kirill, Azim le barbier, et Nikolai Loujine (Viggo Mortensen, un américain), le chauffeur du premier, se concentrent sur le meilleur moyen de rendre le mort du début totalement anonyme :
    Et en ce qui concerne ce gente de problèmes, Nikolai s'avère beaucoup plus fort que Kirill... Lequel, tout en se faisant passer de temps en temps pour son frère, n'utilise en réalité son énergie qu'à boire de l'alcool, faire du trafic, et baiser à tour de bras :
    C'est là que l'on découvre que le père de Kirill n'est autre que Semyon, et qu'il ne supporte pas de voir son fils unique se mettre dans cet état :
    Meilleure preuve avec ce court extrait, qui montre bien l'attitude du chef du restaurant envers son propre fils, et surtout avec Nikolai, qui malgré sa supériorité reste toujours un simple serviteur :
    Comme il l'avoue à Anna Khitrova, son seul rôle consiste à conduire la voiture familiale, point final :
    Mais bien sûr, ce n'est qu'une apparence... En réalité, il s'agit du plus stable des russes en question, et même s'il ne sait pas encore où vraiment se situer, il est déjà fort impressionné par l'honnêteté d'Anna Khitrova, dont il répare la moto sans le moindre problème : 
    Il ne reste à celle-ci qu'à s'accorder avec les seuls membres de la famille qui lui restent, sa mère (Sinéad Cusack, une irlandaise) et son oncle Stepan (Jerzy Skolimowski, un polonais)... Ce qui ne s'avère pas très facile, car si sa mère est prête à la suivre dans sa volonté de confier le carnet de notes à  Semyon, l'oncle y est très violemment opposé :
    Nous avons donc, à ce stade du film, une vue bien avancée de tous les personnages, lesquels vont des plus droits (Anna Khitrova, sa mère et son oncle) aux plus douteux (Kirill et son père Semyon), sans oublier celui qui ne sait pas encore bien quelle voie choisir, Nikolai... C'est à ce moment précis que l'on découvre comment Kirill tente de le contrôler dans une boîte de prostituées, en lui imposant en quelque sorte un acte obligatoire :
    Nikolai le fait par allégeance à Kirill, mais pas le moindre doute qu'il n'en a guère envie - et qu'il se montre le plus courtois possible avec la jeune fille qu'il a été obligé de choisir :
    C'est à partir de ce moment que la plupart des choses commencent à se passer moins bien que prévu, déjà lorsque Semyon entretient Nikolai du meurtre qu'a commis son fils Kiill, en s'étant auparavant assuré de l'absence de ce dernier :
    Ensuite, quand Nikolai se trouve directement attaqué par Anna Khitrova, qui au tout début n'a pas encore bien traduit le carnet de notes :
    Sans parler du fait le plus important, celui que Semyon, seul titulaire du livre en question, le met aussitôt à brûler... Car en réalité, c'est lui qui a abusé de la toute jeune fille Tatiana, quel que soit le discours moralisateur qu'il prononce vis-à-vis de Londres ;
    Pour une raison ou pour une autre, Anna Khitrova a finalement bien compris que l'auteur du crime était le père en question... Et elle s'empresse à en faire part à ceux qu'elle considère comme les deux fils de Semyon, Nikkolai et Kirill :
    Mais ces deux-là sont encore réticents à accepter la chose... Kirill parce qu'il s'agit vraiment de son père,  et Nikolai s'élevant à un poste plus important dans Vori Z'Kone, le clan russe auquel Semyon appartient, sur la volonté de ce dernier :
    Il doit ainsi se soumettre à l'avis de certaines personnes, qui toutes approuvent, et lui ordonnent de se faire faire un tatouage :
    Ceci n'est certes pas facile, et personne n'a envie d'être à sa place... Mais bien plus que dans la scène suivante, où deux tchétchènes, qui ne connaissent pas Kirill, veulent néanmoins le tuer à cause du meurtre qu'il a commis tout au début, évidemment se trompent, et prennent Nikolai comme cible ;
    Hélas pour eux, ils auraient mieux fait de tomber sur le vrai Kirill... Car là, même si Nikolai se retrouve à l'hôpital pour un bout de temps, il a tout de même fini par les avoir tous les deux :
    Là, la situation de Semyon se dégrade de plus en plus, car il n'a plus guère de moyens de se sauver... Même l'oncle d'Anna Khitrova, censé être tué par Nikolai parce qu'il possédait le seul autre exemplaire du carnet de notes, se trouve en réalité amené par ce dernier dans un hôtel d'Edimbourg, où il peut se sentir en sécurité :
    Nikolai se rapproche donc de plus en plus de l'intégrité d'Anna Khitrova, ce dont nous avons la certitude lors de sa conversation avec le chef de la police :
    Peu de temps après, Semyon est donc arrêté pour de bon... Mais il reste encore une dernière possibilité à son fils Kirill, celle d'enlever et de de jeter à l'eau la fille de Tatiana :
    Ce qu'il ne peut tout simplement pas faire... Finalement, bien après Nikolai, il se révèle lui aussi en quête d'autre chose, l'intégrisme et la droiture, même si cela va lui prendre bien plus de temps :
    Image finale : les adieux de Nikolai et de Anna Khitrova, qui ont l'air romantiques... Mais ne le sont en réalité pas du tout, chacun devant rester à sa place prédéterminée pour être heureux :
    En gros, ce film a donc choisi un thème fort proche de A History of Violence, sorti 4 ans auparavant, mais incroyablement mieux pensé. Là où A History of Violence ne se consacre qu'à une assez simple identité dissimulée, Les promesses de l'ombre traite de très nombreux problèmes, que ceux-ci soient liés à la nationalité, à leur aspect positif ou négatif, à leur passion pour la mort ou pour la vie, à leur capacité à peser les différents poids, ou à se laisser aller.
    Je vous laisse voir le site Le Bleu du Miroir, car je trouve leur analyse très puissante, bien supérieure à ce que l'on trouve habituellement sur Internet... En tous cas, il s'agit certainement d'une œuvre de David Cronenberg deuxième génération (la première s'arrêtant avec eXistenZ, la seconde se mettant en place grâce à Spider), mais qui à mes propres yeux représente le meilleur de toute sa production. Je ne sais pas encore ce que vous en pensez, mais je suis impatient de le découvrir, en lisant comme d'habitude l'un de vos commentaires !

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