FINDING NEMO (PIXAR)
Qui est plus simplement baptisé en français Le Monde de Nemo, un film d’animation datant de 2003 !
Et oui, c’est une première… Mais vu la qualité du produit, je n’ai pas pu résister, pour une fois. Le Monde de Nemo, c’est une histoire de poissons vraiment extraordinaire, comme d’ailleurs la plupart des productions des studios Pixar. Alors bien sûr, cela démarre tout en douceur, genre Desperate Housewifes :
Et oui, c’est une première… Mais vu la qualité du produit, je n’ai pas pu résister, pour une fois. Le Monde de Nemo, c’est une histoire de poissons vraiment extraordinaire, comme d’ailleurs la plupart des productions des studios Pixar. Alors bien sûr, cela démarre tout en douceur, genre Desperate Housewifes :
Mais hélas, et d’ailleurs très curieusement de la part des productions Disney, d’habitude très frileuses, cela continue d’une façon pas du tout politically correct avec la mort de la maman, que certes l’on ne voit pas réellement, mais que l’on ne peut ignorer. Du coup, le papa (Marin) devient un papa hyper-poule, tout occupé à surveiller et à contrôler la vie du seul survivant de ses 400 œufs, le fameux Nemo, au point de ne même pas faire confiance à la raie maîtresse d’école :
Lorsque le drame survient : contre toute attente, le petit Nemo se voit capturé par un plongeur amateur de poissons exotiques :
C’est dès lors le début d’une longue quête initiatique, où papa Marin va tout faire pour retrouver son fils unique, accompagné de Dory, une poisson bien sympa, mais hélas complètement amnésique, à qui il faut toujours tout rappeler en permanence :
Quête assez savoureuse, au demeurant, où les deux poissons vont aller de surprise en surprise, à commencer par ces surprenants requins AAA, les mangeurs de poissons anonymes !
Sans oublier au passage un petit hommage à Stanley Kubrick, avec cette citation de Shining :
J’adore ce genre de films, en fait, comme Charlie and the Chocolate Factory de Tim Burton. Bien sûr, c’est censé être destiné à un public d’un âge entre 8 et 12 ans, a priori, mais au-delà de cela, il y a tout un tas de petits clins d’œil réservés aux parents, et ça, j’aime beaucoup, ce double niveau…
Et pendant ce temps-là, where is Nemo ? Et bien, tout simplement dans l’aquarium d’un dentiste passionné de poissons, qui d’ailleurs le lui rendent bien - vu que depuis le temps qu’ils habitent là, ils sont à la longue devenus de vrais experts en la matière, tout comme leur pote pélican :
Nemo qui va d’ailleurs changer de nom (Sushi !) au cours d’une cérémonie d’initiation assez rigolote :
Durant tout ce temps, Marin et Dory continuent leur quête, confrontés aux animaux marins les plus étranges, qu’il s’agisse d’un poisson abyssal pêchant à la lanterne, des terrifiantes physalies, ou encore de la sympathique tortue servant de taxi (avec, comme par hasard, la voix française de Sami Naceri) :
Petit interlude : à mon sens, la scène la plus désopilante du film, lorsque les pélicans, exaspérés par les mouettes, finissent par leur balancer le crabe, lequel crabe entreprend alors de les hypnotiser, avant de se barrer avec un gros "gloup", et là, je suis très désolé de ne pas pouvoir vous mettre le son, car c’est 50% de l’éclat de rire garanti :
Evidemment, tout ceci finit bien, malgré la baleine, malgré Dhana, alias "la tueuse de poissons" (là encore, savoureuse citation de Psychose de Hitchcock), et malgré ces connes de mouettes, autre grand moment du film :
Et tout le monde, finalement, va réussir à rejoindre l’océan :
En résumé : un film pas innocent, basé sur des émotions réelles (la perte de la mère, la reconquête du fils), et globalement, je crois que ça marche plutôt très bien…
Pour tous publics, en plus…
Un grand bravo aux studios Pixar !
Un grand bravo aux studios Pixar !